Politique : l’analyse de Me. Pascal Kirongonzi à la révision constitutionnelle envisagée

“Ne touchez pas à notre constitution”! C’est la sentence émise par le Me Pascal Kirongonzi, coordonnateur national de Coopérative des organisations pour la protection des droits de l’homme, encadrement des exploitants artisanaux et développement communautaire en sigle COPADH, une plante forme des organisation non gouvernementale (ONG), active dans la protection des Droits de l’homme en Territoire de Dungu, Province de Haut-Uélé au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.

Pour lui, ” la révision de la constitution de 2006 constitue un entrave à la démocratie et surtout à l’héritage légué par les congolais qui ont milité pour l’Etat de Droit dont la RDC s’en réjouit aujourd’hui.”

En effet, poursuit t’il ” il est temps que les Africains en général et le peuple congolais en particulier, patrons des policiers et des militaires se réveillent. Que les militaires, les policiers, les politiciens et les gouvernants se lèvent pour que ensembles nous réclamons notre indépendance dans tous les secteurs.”

Pour cet acteur de Droit de l’homme et auxiliaire de la justice, cette question doit éveiller davantage la conscience des citoyens torturés, tués et meurtris injustement en Afrique par les hommes armés, les politiciens et les gouvernants habités par la mauvaise foi.” Et pense “qu’une rencontre de tous les Africains doit s’organiser après celle de la RDC qui est dans sa phase de préparation.”

Rappelons que la réflexion autour de la révision de la constitution en République Démocratique du Congo soulevée par le Chef de l’État et soutenue par les leaders de l’Union Sacrée de la Nation, plateforme politique de l’actuel Chef de l’État ne cesse de soulever des réactions de partout dans les classes politiques de l’opposition et d’une partie de la société civile. Derninièrement, la CENCO, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo s’est prononcée à l’encontre de cette démarche. Les prélats catholiques ont estimé que la modification de cette Loi Fondamentale de la RDC pourrait être à la base de probable fracture sociale dont le pays en bénéficie jusque là.

Rédaction.

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