« Si tu me donnes un poisson je mangerai demain j’aurai encore faim mais si tu m’apprends à pêcher je n’aurai plus jamais faim » cet adage de Lao-Tseu est reçue 5/5 par le jeune entrepreneur Blaise Ngisako qui s’est spécialisé depuis un bout de temps dans l’entrepreneuriat agricole.
Ce jeune très actif dans l’entrepreneuriat à Dungu, dans la province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo se dit heureux de vivre l’importance de cette expérience agricole dont l’impact est visible non seulement pour son foyer mais aussi son entourage.
« Je pratique la culture maraîchère. J’ai ici avec moi les aubergines,choux, légumes de différentes séries, carottes, poivrons et autres. La production est continuelle . Par jour je ne manque pas vraiment quelque chose en terme d’argent pour mon foyer et mes projets. J’ai des clients qui sont abonnés, ils viennent chaque jour pour retirer leur produit. Je pratique la culture maraîchère presque toute l’année ( pendant la saison des pluies et la saison sèche). Je me réjouis de rendement. J’encourage donc mes frères jeunes de s’engager à l’entrepreneuriat qui paie mieux au lieu d’attendre les opportunités de gauche à droite » a-t-il expliqué.
Blaise Ngisako a de l’occasion plaidé auprès des autorités et des personnes de bonne volonté à accompagner cette initiative juvénile tendant à autonomiser les jeunes qui font face au chômage qui gangrène la jeunesse congolaise.
« De fois, l’offre est minime à la demande car nous n’arrivons pas à élargir ces travaux. Nous manquons aussi les matériels adéquats pour nous aider dans ce travail. Par fois pour avoir les semences ce n’est pas du tout facile. Nous sollicitons l’appui des nos autorités et des personnes de bonne volonté en terme de dotation des matériels et semences pour que nous puissions élargir notre activité pour le bien être de la population» a t-il conclu.
Signalons que,ce jeune se dit être disponible pour accompagner d’autres personnes particulièrement les jeunes qui qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat agricole.
La rédaction