” L’initiative de la révision constitutionnelle peut provenir du président de la République, du gouvernement, de l’une des chambres, d’une frange de la population (100 000 personnes), qui initient une pétition adressée au chef de l’État pour la cause, et tout cela, doit passer avant tout par la voie référendaire”, a souligné le chef des travaux de l’Université de l’Uele, Emmanuel Yamani Somana, à Isiro chef-lieu de la province, au sein de la même institution ce samedi 7 Décembre 2024.
Pour cet acteur politique et juriste, la révision constitutionnelle envisagée par le chef de l’État, comme c’était le cas, est possible, pourvu que cela respecte la procédure parce que normalement dans la constitution il y a des articles qui sont révisables tandis que d’autres ne le sont pas, tel que l’article 220, a t-il poursuivi.
Un point de vue soutenu par Monsieur Bienvenu Tabalandite, également CT à l’Université de l’Uele pour qui, cette révision s’avère très importante puisque, l’actuelle constitution renferme plusieurs enjeux pour lesquels cette révision est appelée à être organisée.
” Cette constitution a été rédigée à l’étranger, en Belgique. C’est un texte conçu par la volonté des belligérants, un texte d’après le conflit. Elle est même à la base de la guerre de l’est de la République Démocratique du Congo, et enfin c’est une constitution qui soutient la balkanisation du pays (la protection d’une ethnie de minorité).
Notons que plusieurs scientifiques ont pris part à cette rencontre scientifique.
Gabriel Giminyasi Izayo