L’arrivée du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la province du Haut-Uele est revêtu d’un caractère historique . 40 ans après que le président Mobutu aie foulé le territoire de Faradje ( sol de Manzikala ), a rappelé Jean-Claude Malitano coordonnateur de la société civile forces du territoire de Faradje, en province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Cet acteur de la société civile a de l’occasion évoqué 3 grandes priorités de cette partie de la province auxquelles,la population de Faradje attend l’implication personnelle du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Les attentes sont nombreuses mais nous allons juste présenter quelques unes. Ce que nous demandons au chef de l’État est de jetter un coup d’œil spécial par rapport à notre frontière avec le Soudan du Sud parce que ça fait quelques temps, la population est dans une situation d’insécurité très élevée. Nous demandons aussi au chef de l’État la situation des enfants qui ont été kidnappés par la LRA qui sont actuellement en otage au niveau de l’Ouganda ça fait presque deux ans . Si le chef de l’État comme le garant de la nation, par rapport à sa visite peut faire que ces enfants puissent rentrer dans leurs provinces d’origine qui sont Haut-Uele et Bas-Uele», a lancé Jean- Claude Malitano, coordonnateur de la société civile forces vives dans le territoire de Faradje.
Aussi défenseur de droit de l’homme, il dresse un bilan de plus de 80 congolais composés de filles mères et enfants anciennement associés au groupe armé LRA qui sont en otage à l’Ouganda dont le rapatriement constitue une urgence pour la nation congolaise.
Pierre Mungu