La présence de Kibali Gold Mines dans le secteur de Kibali, territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele, au nord-est de la République Démocratique du Congo, n’est plus supportée par les populations locales. Le président de l’Association de Défense des droits des Autochtones (ADDA), qui s’exprime au nom de cette communauté, déclare que c’est à cause du non-respect des engagements pris envers la population riveraine que celle-ci retire sa confiance à cette entreprise qui exploite l’or depuis 14 ans dans dans le secteur Kibali.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’arrivée de l’ambassadrice du Canada en RDC et du directeur régional des affaires sociales (Afrique et Moyen-Orient) de Barrick à Doko, qui, selon Jean-Faustin Ataduma, n’ont apporté aucune solution aux attentes de la population locale de la part de kibali.
« Bien que madame l’ambassadrice et monsieur Thomas soient arrivés en toute discrétion à Doko, nous espérions que leur visite permettrait de résoudre les nombreux problèmes auxquels la population riveraine est confrontée depuis l’installation de Kibali dans notre région. Malheureusement, cette visite n’a rien changé », regrette Jean-Faustin Ataduma.
Il ajoute :
« Kibali avait promis, par l’intermédiaire de son PCA, le docteur Marc Bristow, qu’ils ferait des millionnaires dans le Haut-Uele, et que Durba ressemblerait à Kup Town (en Afrique du Sud). Mais hélas! quatorze ans après, pas un seul millionnaire n’a été créé par Kibali dans notre province. Les entreprises locales n’ont ni bons ni grands marchés. Tous les contrats à long terme ou à durée indéterminée sont attribués à des entreprises dirigées soit par des étrangers, soit par des Congolais venus d’autres provinces, souvent proches des directeurs de différents départements de Kibali. »
« Comment expliquer qu’après quatorze ans d’exploitation par Kibali, aucun autochtone n’ait été nommé à la tête d’un département sur les quatorze qui existent ? » s’interroge le président de l’ADDA.
En ce qui concerne les projets d’infrastructures, le bilan est également préoccupant. Deux projets avaient été retenus pour le secteur Kibali : la construction d’un pont sur la rivière Kibali, au village Asaka, et l’établissement d’un centre agro-pastoral à Ngodho Ngodho (Lalibe).
« À ce jour, rien n’a été réalisé, alors que selon le calendrier fourni par Kibali, la construction du pont à Asaka était prévue pour 2022-2023, et le centre agro-pastoral pour la période 2024-2025 », précise le président des autochtones.
Lors d’une réunion, Kibali a tenté de justifier ce retard par la nécessité d’une étude de faisabilité, en indiquant attendre l’expertise de l’Office des routes pour la construction du pont à Asaka.
Pour Jean-Faustin Ataduma, cette justification ne tient pas la route, car « tous les paramètres avaient été pris en compte avant l’élaboration du calendrier. Attendre l’expertise de l’Office des routes pour le pont est un faux prétexte, étant donné que par le passé, Kibali a construit des ponts (Ambarau et Azambi) sans faire appel à l’Office des routes”, argumente notre interlocuteur.
Du point de vue des relations entre kibali – chefs coutumiers, le représentant des autochtones déclare qu’elles ne sont pas bonnes puisque tous les directeurs de Kibali ne respectent pas les autorités coutumières légalement établies et n’a de l’estime pour personne. Kibali ne vise que ses intérêts égoïstes et non ceux communautaires.
Au vu de tout ce qui précède, L’ADDA sollicite l’implication de l’État congolais pour que kibali change sa politique d’exploitation. A défaut de quoi ” nous demandons à l’État de retirer les permis d’exploitation à Kibali pour qu’une autre société plus sérieuse et respectueuse des lois vienne exploiter et développer chez nous”, conclue le président Jean-Faustin Ataduma.
KIBALI gold mine une société mafieuse qui maltraite ces travailleurs.
Elle c’est permis de licencié abusivement les délégués syndicaux de l’édition 2020-2023 juste car ceux derniers lui disaient les vérité(concernant l’horraire de travail dans la mine souterraine, les allocations familiales des enfants des travailleurs,la bonne qualité des soins médicaux des travailleurs chose qui est sous traité par certains chefs des départements).
Malgré la décision de la réintégration de tous les délégués par le ministre d’emploi, travail et prévoyance sociale sorti en date du 26 Août de l’année en cours,
Cette société continue à s’entête et poursuit avec des corruptions au près des certains membres du gouvernement et nous promet même de faire quelque chose(corruption) au près des juges à isiro pour nous prouvé sa force financière tout en refusant d’exécuté une décision ministérielle.
Avant tout, Elle avait promis aux délégués le licenciement, chose faite, en celà elle avait rajouté : tout faire pour payé à l’inspection pour que tout soient bien passé enfin d’obtenir ce dit licenciement.
Disons qu’elle continue a gagné et à marché sur les lois de la République et l’état congolais lui facilite la tâche avec ses membres corrompus qui ne vise que leurs propres intérêts égoïstes.
Ha, bon! Quelle est la raison ?
Si non, ils doivent saisir la justice !!!