C’est tout un calvaire de fréquenter la route provinciale numéro 420 reliant le chef-lieu du territoire de Dungu et celui de Faradje dans la Province du Haut-Uele, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Ce tronçon long de plus au-moins 150 kilomètres se trouve dans un état de délabrement très avancé depuis déjà plus de trois ans.
« À ce jour, pour quitter Faradje pour se rendre à Dungu, il faut faire toute une journée de voyage en moto voir deux journées. Les véhicules s’y bloquent,se renversent jours et nuits. Ils font parfois une semaine voir un mois ou même plus pour arriver à Dungu. La route est vraiment dans un état de délabrement très avancé » a-témoigné un passager reçu par votre rédaction.
Ir. Justin Tingbagbe le vice- coordonnateur de la société civile forces vives du territoire de Dungu qui confirme cette situation,dit avoir répertorié 8 points chauds qui nécessitent une retouche d’urgence afin de donner le libre passage.
« il s’agit du PK 18 kilomètres de Dungu, PK 61,62. Le village Mabeleni ( à plus de 70 km), Pk 80 kilomètres, 90 où il ya une chaîne d’un kilomètre des bourbiers très dangereux. À cela s’ajoutent ceux de Nagume (plus au-moins 100 kilomètres) , Gangu plus au-moins 110 kilomètres et à Abito à plus de 120 kilomètres non loin de Nagero). Si ces 8 points chauds sont bougés en attendant,les camions pourront tant soit peu accéder à Dungu. A-t-il expliqué.
Cet acteur de la société civile interpelle le gouvernement provincial sur la nécessité et l’urgence de réhabiliter cette route de grande importance économique, sécuritaire et sociale reliant la quasi-totalité des territoires de la Province du Haut-Uele y compris les territoires des Provinces voisines ( Ituri,Tshopo et Bas-Uele).
Signalons que cette route se trouve depuis près de deux ans dans un état de dégradation avancée causant la flambée des prix des premières nécessités sur le marché dans le territoire de Dungu, Niangara,Rungu voir Isiro chef-lieu de la Province.
Pour mémoire,le gouvernement provincial du Haut-Uele avait annoncé la signature du contrat avec l’entreprise IOB pour ces travaux qui sont impatiemment attendus par les usagers.
Mais en attendant, la population usagée de cet axe routier subit un calvaire.
Rédaction