L’institut Supérieur Pédagogique de Watsa (ISP-Watsa) a déversé sur le marché d’emplois 20 licenciés bien préparés pour une multitude d’emplois liés à leurs filières de formation respective. La triple cérémonie dont la collation des grades académiques, la clôture de l’année académique 2023-2024, et l’ouverture de la nouvelle année académique 2024-2025 a eu lieu ce mercredi 30 octobre au sein de cet établissement de l’enseignement supérieur.
Une cérémonie de marque qui reste historique depuis l’avènement de cette institution, caractérisée par la production de la première promotion de licenciés au système Licence Master et Doctorat ( LMD) en sigle. Dans son rapport académique, Joseph Tasile, Secrétaire Général Académique de cette institution a passé en revue les activités organisées au sein de cette institution supérieure durant l’année académique écoulée, avant de préciser l’effectif global des étudiants.
« Durant l’année académique 2023-2024 l’ISP Watsa a fonctionné avec 106 étudiants inscrits et réinscrits selon la répartition ci-après : 29 étudiants en L1, 17 en L2, 30 en L3, 22 en L4 et 8 étudiants à l’année passerelle », a fait savoir cette autorité académique.
De son côté, le Directeur Général de l’ISP Watsa, est revenu dans son discours de la politique générale sur les multiples difficultés auxquelles s’était confrontée l’institution le long de l’année académique 2023-2024.
« Nous avons les difficultés liées au niveau des infrastructures, le niveau de vie des étudiants qui sont en majorité pauvres, le manque de mise à la disposition du scripteur d’unité d’enseignement », a regretté le professeur Abbé Richard Dane, Directeur Général.
Un constat amer pour l’administrateur assistant chargé de l’économie et finances, vu le nombre des étudiants collés licenciés dans différentes institutions du territoire de Watsa ainsi que l’effectif de nouveaux diplômés. Il a profité de l’occasion pour interpeller les différentes couches de la population pour s’engager aux études supérieures et universitaires dans la région.
«Tout le monde est appelé à sensibiliser les nouveaux diplômés afin d’éliminer le phénomène sous qualifié dans nos écoles car un aveugle ne peut pas conduire les aveugles. C’est comme ça qu’on doit connaître long comme le bras pour assigner court comme une main. La place de D6 en principe n’est pas aux écoles secondaires.», mobilisé l’autorité territoriale.
Christophe Onzonono.