Haut-Uele/Dungu : Marcel Abule plaide pour un accompagnement socioéconomique et sécuritaire aux chefferies Ndolomo et Malingindo

Les chefferies Ndolomo et Malingindo sont confrontées aux multiples défis bloquant leur développement, et plaçant la population dans un calvaire qui ne dit pas son nom, constate Marcel Abule, administrateur du territoire de Dungu qui revient fraîchement d’une mission d’itinérance effectuée durant plus ou moins une semaine dans ces entités, du territoire de Dungu, l’un des six territoires que compte la province du Haut-Uele au nord-est de la République Démocratique du Congo.

Dans un point de presse ténu le mardi 25 février 2025 dans son office de travail, Marcel Abule se dit profondément préoccupé par la situation que traversent les populations de ces coins du pays.

« Nous sommes allés dans le cadre d’itinérance qui constitue notre mission principale. Nous avons fréquenté les entités de la chefferie Malingindo, Ndolomo et une partie de la chefferie Wando sur cet axe. La population vit une précarité totale. Sur le plan sécuritaire, nos frontières sont poreuses, il y a un nombre réduit des agents de l’ordre. De l’autre côté sur le plan social, la population est dans une souffrance extrême. Pas d’écoles appropriées, les structures sanitaires également sont inadéquates. Sur le plan économique, il y a l’enclavement total. La population a des produits agricoles qu’elle ne sait pas évacuer vers les grands centres faute des routes. L’échange commercial entre ces entités et le chef-lieu du territoire y compris d’autres agglomérations est bloqué. La situation est vraiment précaire», explique cette autorité locale

Il a de l’occasion lancé un message d’espoir et d’engagement personnel de chacun pour le développement de la région. Il a par ailleurs rassuré d’avoir transmis un rapport d’urgence à l’autorité provinciale.

« Nous avons appelé cette population à l’espoir, car, le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est en train de se battre pour améliorer les conditions de vie de la population congolaise qui a depuis des décennies vécu dans une condition inacceptable. Nous avons aussi invité cette population à s’impliquer elle aussi aux travaux de développement en attendant les autorités à qui nous avons déjà transmis notre rapport d’urgence», a-t-il poursuivi.

Signalons que ces entités extrêmes se situent à la frontière entre la RDC avec le Soudan du Sud et la République Centrafricaine (RCA). Elles ont été les centres des atrocités commises par la LRA causant plusieurs morts d’hommes, pillages des biens de la population et un déplacement massif de cette dernière.

Rédaction.

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