Le député national Norbert Samaki Anidutini, élu du territoire de Dungu a tenu ce mardi 21 janvier 2025 à sa résidence à Dungu un point de presse avec les chevaliers de plumes de la place. Au menu, son intervention face à la situation controverse autour des limites qui opposent le territoire de Dungu à celui de Faradje.
Revenant d’une rencontre à Faradje dans le territoire voisin où il a pris part à une conférence animée par son collègue Crispin Atama, élu de la région sur la problématique des limites et frontières administratives, il a appelé les communautés de Dungu et Faradje au calme en attendant la décision de l’Institut National Géographique qui table déjà sur cette question.
Pour lui, la RDC dispose des lois et actes administratifs qui déterminent ses frontières et ses limites administratives avec les pays voisins et entre ses différentes entités territoriales.
« Les problèmes des limites et des frontières sont réglementés par la loi. Il y a des textes qui déterminent les limites des entités. En plus des textes, il ya des cartes géophysiques qui indiquent les limites. Il y a même d’autres limites où il ya des bornes souterraines que les appareils peuvent repérer en déterminant les limites. Ça ne sert à rien de s’entretuer. S’il ya un problème, il faut recourir aux services attitrés. Lorsque nous avons été informés de la situation de Sambia, nous avons appelé les nôtres au calme et à la paix. Il ne fallait pas répondre à la violence par la violence pour ne pas envenimer la situation», a-t-il évoqué.
Cet élu du peuple dit être étonné de voir ces deux communes (de la chefferie Logo-Ogambi et celle de Wando) qui sont dans la fraternité depuis des générations, arriver à se tuer autour des limites. Il appelle les autorités tant administratives que judiciaires à s’impliquer afin d’établir les responsabilités et que les auteurs des récentes violences répondent de leurs actes. Ceci poursuit-il, pourra décourager ce comportement.
«En toute logique, quand il y a des faits infractionnels, il faut qu’on puisse établir la responsabilité des actes qui se sont passés. Qui a fait quoi et pourquoi il l’a fait ? Et que l’on sache qui avait commandité ces actes», a-t-il soutenu.
Le député Samaki Anidutini a enfin invité les parties « territoire de Dungu, Faradje, Watsa et Niangara à se préparer pour accepter la conclusion du travail de Vice Primature en charge de l’intérieur, à travers le service technique de l’institut géographique national».
Signalons que le calme est revenu après les incidents qui se sont produits à Sambia causant morts d’hommes et plusieurs dégâts matériels. Un comportement qui a été fustigé par plusieurs autorités et notables de ces entités y compris les autorités provinciales.
Rédaction